Sans titre 3
2020
450,00 €
Visuel original de l’artiste Jean-Luc Parant pour l’Atelier DPJ, réalisé en 2020. Dessin de l’artiste réalisé en gravure sur bois sur un poème de l’artiste imprimé en cliché magnesium. Imprimé sur un papier chiffon ancien retrouvé dans le stock d’un vieil atelier
Extrait du poème : « Les yeux ne voyaient pas plus loin que là où le corps allait puis là où le corps pouvait aller. Les yeux ont vu d’abord jusqu’où le corps allait. Puis le corps s’est redressé et les yeux ont vu jusqu’où le corps pouvait aller. Puis le corps s’est levé et s’est mis debout, des mains se sont ouvertes, des bras se sont tendus et les yeux ont sauté par dessus et ont franchi l’infranchissable , là où le corps n’avait jamais été, et ils ont vu alors juqu’où le corps ne pouvait plus aller… «
« C’est quand nos yeux se sont projetés au delà de nos bras tendus que le bruit de l’explosion s’est tu et que nos oreilles se sont trouées. C’est quand nous avons sauté par dessus l’engin que nous avons aperçu le soleil de l’autre côté et que nous avons senti la terre tourner, que nous avons vu l’espace qui ne se finissait pas. C’est alors que nos yeux qui étaient encore des sortes de grosses boules informes dont le volume ne dépassait pas la longueur de nos membres se sont allongés jusqu’à s’étirer au delà de ce que nous pouvions atteindre sans bouger… »
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